Éducation positive ? Communication bienveillante ?

Les méthodes de communication : Qu’est-ce que l’éducation positive ? La communication bienveillante ? La communication non-violente ?

Emphatique, aide bienveillante, approche bienveillante, éducation non-violente, autorité positive, pédagogie positive tout un tas de termes que l’on entends sans réellement comprendre le sens.

Quel est leur point commun ? LA COMMUNICATION

Élever nos enfants n’est pas chose facile. La peur d’être trop laxiste ou bien avoir une éducation trop autoritaire et par conséquent trop crier ou trop punir (conséquence : pleurs). Vouloir être un parent parfait sans savoir par où commencer ?

Avoir un enfant heureux, un enfant épanouis ! Le rêve de chaque parent !

Nous allons donc aborder ensemble les trois termes que nous entendons le plus souvent : pédagogie positive, communication bienveillante et communication non-violente.

 

L’éducation positive 

 

Éducation positive, communication bienveillante ? Quesaco ? Commençons par l’éducation positive !

L’éducation positive ou la discipline positive est une approche d’éducation que l’on doit (notamment) à Jane Nelsen, américaine et mère de 7 enfants qui s’est inspirée des principes de Fred Adler (lui-même disciple de Freud) et Rudolf Dreikurs, deux philosophes autrichiens.

Le terme discipline vient du latin « disciplina » qui signifiait instruction ou enseignement. Il ne s’agit donc pas d’une soumission à l’autorité. Il s’agit plutôt de respecter la psychologie et le développement de l’enfant en le faisant coopérer plutôt qu’obéir.

C’est une discipline qui prône la non-violence (physique ou verbale). L’adulte doit concilier bienveillance et fermeté, sans faire preuve de laxisme. L’enfant va ainsi développer son autodiscipline, son autonomie mais aussi son sens des responsabilités. L’avancée des neurosciences a donné davantage de crédibilité à ce mode d’éducation, qui séduit de plus en plus de parents.

 

Comment appliquer l’éducation positive ?

 

Pour appliquer l’éducation positive, l’adulte doit souvent déconstruire d’anciennes habitudes autoritaires, qui placent l’adulte sur un piédestal et rabaisse l’enfant. L’adulte peut, au quotidien, associer l’enfant aux tâches domestiques, dans la mesure des ses capacités. L’enfant se sentira ainsi plus impliqué dans la maison (ou la communauté : crèche, école…) et sera plus à même de coopérer. Il s’agit également d’éviter les cris, le chantage ou les punitions.

Ensuite, les émotions et les sentiments des enfants doivent être reconnus et entendus. D’après Jane Nelsen, la cause des comportements « inadaptés » se trouve dans l’état émotionnel de l’enfant. C’est en revenant ainsi à la source que l’adulte pourra mieux comprendre l’enfant et l’aider. Enfin, il faut savoir rester positif ; éviter de critiquer en insistant sur les points forts, souligner les réussites, relever les efforts fournis par l’enfant plutôt que le résultat. C’est ainsi que l’enfant prendra confiance en lui et on sait maintenant à quel point c’est important pour son développement.

Dans le même état d’esprit, on peut également s’intéresser à la communication bienveillante d’Adele Faber et Elaine Mazlich.

Sources :
Monique de Kermadec, Sophie Carquain « Le petit surdoué de 6 mois à 6 ans » Albin Michel, 2013
Jane Nelsen, Béatrice Sabaté « La discipline positive. En famille et à l’école, comment éduquer avec fermété et bienveillance » Marabout, 2019

 

La communication bienveillante (Faber et Mazlich)

 

Adele Faber et Elaine Mazlish sont deux mamans américaines qui, fortes de leur expérience, ont contribué à faire connaitre la communication bienveillante au travers différents ateliers et livres.

Leur approche consiste d’abord à accueillir et reconnaitre les sentiments et émotions des enfants, à leur parler de manière non violente et enfin à reconnaitre les besoins des enfants, mais aussi les nôtres, en tant qu’adulte. Leur méthode consiste à la réalisation de plusieurs ateliers thématiques, durant lesquels les participants vont découvrir des clefs, des « astuces » pour résoudre des situations généralement conflictuelles en partant d’exemples concrets et courant. Il s’agit en quelque sorte d’une boite à outils, mais pas d’un « modèle » d’éducation qu’il faudrait suivre.

 

Les ateliers

 

Les ateliers ont généralement lieu dans cet ordre :

– Le premier atelier concerne plutôt la manière dont l’adulte peut accueillir les sentiments de l’enfant, en l’écoutant attentivement par exemple. Il peut s’agir aussi de dire à l’enfant que l’on a vu ou compris son ressenti.

– Le deuxième atelier va permettre de susciter l’envie de coopérer chez l’enfant, en le faisant participer à la vie de la maison par exemple.

– Le troisième atelier concerne les alternatives à la punition.

– Le quatrième atelier donne des clefs pour favoriser l’autonomie de l’enfant.

– Le cinquième atelier consiste à réapprendre à faire des compliments pour mieux valoriser l’enfant. On peut par exemple décrire le dessin d’un enfant au lieu d’émettre un jugement de valeur lorsque l’on dit que le dessin est beau.

– Le sixième atelier va permettre de « déconstruire » l’habitude que l’on a souvent de coller une étiquette aux enfants pour leur permettre de s’épanouir. En effet, un enfant à qui l’on répète qu’il est maladroit va inconsciemment s’efforcer de l’être ou de ne pas pouvoir changer.

– Le septième et dernier atelier est une sorte de bilan et d’échange sur l’expérience vécues par les participants. Ces ateliers et outils permettent aux parents d’avoir un mode de communication plus doux et bienveillant envers leurs enfants mais aussi d’une manière générale, au travail par exemple.

 

La communication non-violente 

 

Vous entendez parler aussi de « Communication non-violente » ou communément appelé CNV. La communication non-violente est un processus de communication instauré par Monsieur Marshall Rosemberg. Rosemberg met en avant dans son processus l’empathie, l’écoute active et le relationnel. Une communication respectueuse des besoins fondamentaux de l’être humaine. Mieux communiquer avec autrui afin d’exprimer nos besoins. Cela incite à l’homme de perpétuer un dialogue bienveillant  et par conséquent à apprendre à mieux coopérer, décoder ou même désamorcer une problématique.

Isabelle Filliozat, auteur de nombreux livres sur la parentalité positive, en parle très souvent dans ces livres. Le parent dans son processus éducatif doit impérativement avoir une communication constructive avec son enfant. S’avoir s’exprimer calmement, savoir passer un message clair afin de mieux gérer les émottions de ses enfants.

Catherine Gueguen, pédiatre, en parle également lors de sa conférence « Les bénéfices de la CNV en classe ». Une écoute efficace assure aux élèves un cadre bienveillant. Ils seront capables d’établir  de nouvelles relations avec confiance, mais aussi seront en capacité de prendre la parole et de s’affirmer.

 

Enfin, rassurez-vous, les parents bienveillants à 100% n’existent pas ! Les enfants parfaits n’existent pas non plus !

Le principal reste d’avoir une oreille bienveillante et de considérer avec bienveillance son enfant. Les faire grandir au sein d’une famille épanouie reste la plus belle manière d’éduquer.

 

« Apprendre le respect à mon enfant, c’est d’abord le respecter »

« Etre un parent conscient est vraiment une lourde tâche »

 

Sources :
Adele Faber, Elaine Mazlish « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » Broché 2012

Vous souhaitez découvrir ce qu’est la motricité libre ? https://emiliebouillot.fr/la-motricite-libre-quesaco/ 

 

 

 

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