Septième Live ! Nous abordons aujourd’hui le thème du Coschooling – IEF
PRÉSENTATRICES
Annabelle : anna_kloe
Maman de deux enfants Kloé et Emile. Elle s’intéresse à la pédagogie Montessori, mais aussi à toute autre méthode basée sur une éducation positive. Annabelle est très intéressée par le sujet Coschooling – IEF.
Emilie : m.p.montessori
D’une part éducatrice et Formatrice Montessori. Son organisme de formation « Montessori du 47 ». D’autre part, anciennement Assistante Maternelle, consultante pédagogique et animatrice d’atelier Montessori. Emilie utilise au quotidien le Coschooling.
RÉSUMÉ DU LIVE
C’est parti pour 15 MINUTES INSIDE et pas une de plus sur le sujet Coschooling – IEF !
Aujourd’hui nous accueillons Marion et Vanessa pour parler du coschooling et de l’IEF.
Marion, maman de 2 enfants, plus connue sous le nom du « cartable de maman », est une professeur des écoles, française et depuis peu installée au Maroc.
Elle a travaillé dans l’éducation nationale française, mais à arrêter sa collaboration avec une école locale et à créé son entreprise qui s’appelle ‘le cartable de maman’. Elle propose des cours de soutien en ligne et à domicile basés sur les pédagogies alternatives surtout en français, en maths et en anglais. À la maison, elle fait du Coschooling – IEF avec ses enfants. Elle crée des supports, activités manuelles etc…
Vanessa est maman de 3 petites filles, 4 ans, 6 ans, et 8 ans, dont aucune n’est scolarisée, elle pratique donc l’IEF (Instruction En Famille), c’est-à-dire que les enfants font leurs apprentissages au quotidien sans passer par l’école.
Marion, peux-tu nous expliquer ce qu’est le coschooling ?
En français, ça veut dire co-école, c’est une manière de coconstruire l’éducation entre l’école et la maison. S’adapter à la demande de l’enfant, s’intéresser à des choses qu’ils n’ont peut-être pas encore vu à l’école et lui présenter de façon ludique ou différente du mode scolaire classique. C’est autoriser l’enfant à être acteur de son apprentissage. Je lui apporte des connaissances complémentaires.
Vanessa, pourquoi as tu fais ce choix-là ?
J’ai toujours pensé que l’école était obligatoire, mais je recherchais un autre type d’école. Après quelques recherches, j’ai rencontré des ados en IEF et je les ai trouvés tellement épanouis que j’ai eu envie d’apporter ce mode d’éducation à ma première fille. Mes 2 autres filles sont arrivées ensuite, et la logique a fait que j’ai continué dans ce système-là.
Marion, as-tu pensé à faire l’IEF comme Vanessa?
Oui ! Depuis le confinement, je pratique l’IEF avec mon fils, même si je pense que je le faisais déjà avant et j’appelais ça le coschooling. Depuis que je me suis lancé dans cette aventure avec mon fils, c’est l’enfant le plus heureux du monde.
Marion, peux-tu nous expliquer comment se met en place l’ief au Maroc?
La mise en place de l’instruction au Maroc est bien plus simple qu’en France puisqu’il suffit de faire un courrier à l’ambassade et le conseiller culturel nous donne un accord. À la fin de l’année, soit on l’inscrit dans une institution en ligne ou soit nous parents pouvant le faire sans aucun problème.
Ce qui est bien différent d’ici Vanessa ?
Pour le moment non, mais le décret sera applicable pour les nouvelles familles désirant pratiquer l’IEF cette année avec un dossier à remplir. Et pour les personnes pratiquant déjà lIEF, il y aura une fiche administrative à remplir. On va passer du droit constitutionnel à une demande d’autorisation.
Marion, comment organises tu tes journées ?
Le matin, je m’occupe de tout ce qui est vie quotidienne, le français, les mathématiques, l’anglais et l’exploration du monde. L’après-midi, il a cours d’arabe avec mes beaux-parents qui sont professeur universitaire et qui parlent arabe. Du coup, on reste dans la sphère familiale puisque mes beaux-parents s’occupent de leur petit-fils ce qui résume bien l’IEF. Seules les activités extra-professionnelles ne se pratiquent pas en famille. Il me reste du temps pour gérer ma petite entreprise puisque je peux organiser mon temps comme je le souhaite.
Marion, ta petite entreprise est-ce le cartable de Maman ?
Oui, j’ai lancé l’entreprise le 1er mars, c’est tout récent, je ne peux pas en dire plus sur le contenu, mais c’est le début d’une grande aventure en collaboration avec mon mari, mais ça reste en lien avec l’instruction et l’éducation de manière ludique et pédagogique. Le but étant de casser un peu les codes de l’éducation traditionnelle que l’on pratique ici au Maroc.
Seuls les personnes vivant au Maroc auront accès à ton entreprise ?
Pour le moment, oui, il y a tellement de choses à faire évoluer que l’on préfère ne pas trop s’éparpiller et rester concentré sur le Maroc, mais pourquoi pas avec le temps élargir l’accès.
Les écoles Montessori sont-elles abordables au Maroc?
Marion : Non, elles sont très chères, car ce sont des écoles hors contrat du coup, ce sont les parents qui rémunèrent les professeurs et qui payent les charges de l’école. Une école Montessori ne gagne quasiment rien d’où la fermeture importante d’école Montessori chaque année.
Vanessa jusqu’à quand penses-tu pratiquer l’IEF?